LA SECURITE SOCIALE

Publié le par PS-Maubeuge

La droite se veut bonne gestionnaire. Pourtant, chacune de ses législatures s’est achevée par un creusement abyssal des déficits des comptes publics et notamment des comptes sociaux. Cette année le trou sera de 12 milliards soit 50 % de plus que prévu. Cette dégradation est imputable aux déficits des branches maladie (6,4 milliards d’euros; ce qui démontre inutilité du plan Douste-Blazy voté en 2004) et retraite (4,7 milliards qui démontre inutilité loi Fillon votée en 2003).
Le redressement des comptes ne peut reposer que sur la relance d’une politique volontariste de l’emploi et l’arrêt de la politique de privation des ressources des organismes sociaux (le gouvernement fait le contraire en votant 13 milliards d’euros d’exonérations fiscales et sociales dans le projet de loi «travail, emploi, pouvoir d’achat» ; ce qui risque de creuser encore plus ces déficits.
Ce résultat comptable reflète la dégradation de la situation économique et sociale de la France. Nous sommes très loin de l’équilibre des comptes de la sécu auquel le gouvernement Jospin était parvenu entre 1999 et 2001
Le parti socialiste est inquiet du passage en 2008 à la tarification à l’activité à 100% des hôpitaux. Ce passage risque d’inciter au tri des malades les plus rentables et ne garantit pas la sécurisation des moyens des missions d’intérêt général. Quant aux franchises sociales, elles aboutiront à rompre avec les mécanismes de solidarité sociale puisque avec ce principe ce sont les malades qui payeront pour d’autres malades.
Ces réponses proposées pour l’heure par le Président de la République et l’UMP viennent s’ajouter aux déremboursements et forfaits qui visent à pénaliser et culpabiliser les malades et assurés sociaux.
Les assurés se résument à de simples variables d’ajustement.

. - Les franchises sociales : D’abord présentées pour combler le déficit de la sécu, aujourd’hui proposées pour traiter les maladies graves ou financer le plan Alzheimer. Elles pourraient remettre en cause la prise en charge à 100% dont bénéficient les personnes atteintes de pathologies graves. Les gens qui n’ont pas les moyens renonceront à certains soins. Peu à peu les dépenses non remboursées augmentent.
Les franchises sont la fin de la solidarité et la remise en cause des principes fondateurs de la sécu.

Publié dans National

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