Impôts : augmentation zéro

Le Conseil Municipal du vendredi 18 décembre était, pour partie, consacré à la présentation et au vote du budget primitif 2009.

Un budget à l’image de la volonté des socialistes pour Maubeuge : maîtrisé, et proche des Maubeugeoises et des Maubeugeois.

Rémi PAUVROS, Maire, l’a rappelé dans son intervention : la préparation budgétaire s’est faite dans un contexte particulier. La réforme des collectivités territoriales, en particulier de la taxe professionnelle risque de renforcer les inégalités entre territoires, et, dans un deuxième temps, il a fallu prendre en compte la hausse de la fiscalité votée en 2008, alors qu’aucune augmentation n’avait été décidée depuis 2001, si ce n’est en 2004 pour s’adapter au coût de la vie.

Pour autant, les résultats prévisionnels du compte administratif laissent supposer que l’effort des maubeugeois ainsi qu’une gestion maîtrisée permettront d’atteindre les objectifs fixés, sans augmentation de la fiscalité pour 2010.

Le budget présenté s’articule autour de recettes de fonctionnement : ce sont les impôts et taxes qui représentent 56% des rentrées. La compensation de la TP et la Dotation de Solidarité communautaire montrent l’importance de l’intercommunalité. Quant à l’État, il ne nous verse que 33.6% des recettes.

Parallèlement, nous avons fait un effort en matière de dépenses de fonctionnement, avec une stagnation des charges de personnel. Ici, Rémi PAUVROS a tenu à rappeler que la revalorisation des indemnités des élus relève de la stricte application de la loi et que le nouveau calcul, applicable dès 2002, n’avait pas fait l’objet d’une modification, qui n’est intervenue qu’en mars 2008. Prétendre que cette revalorisation fait suite à la hausse des impôts et à la tornade est donc faux et discriminant.

L’investissement reste une préoccupation : de gros chantiers sont en cours, ou programmés, comme la poursuite de l’ANRU, le Conservatoire, l’Église de Sous-le-Bois, le salon d’honneur de la Mairie, la réhabilitation de l’école Mabuse, la salle des fêtes de Sous-le-Bois. Our ce dernier projet, lié à la tornade, l’État ne verse que 400 000 euros sur les 3 millions que coutera l’opération, malgré les engagements de l’État.

Un effort reste à faire en ce qui concerne les économies d’énergie et, à l’heure où l’on nous parle du sommet de Copenhague, Rémi Pauvros a rappelé qu’il est nécessaire de baisser les dépenses énergétiques.

Il a fallu faire des choix dans l’investissement, qui reste notre faiblesse : l’emprunt représente 6 152 986 euros, avec 2 233 963 euros pour l’avance et attente du remboursement de la TVA. L’objectif est de ne pas dépasser 4 millions d’euros d’emprunt.