Rediffusion de l'émission "C dans l'Air" : Tornade : il faut aider les Ch’tis !. Invité : Jacques MONTARON
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Le phénomène météorologique, apparenté à une tornade particulièrement violente, qui a touché le nord de la France le 3 août 2008 au soir, a fait trois morts et occasionné d’importants dégâts matériels. Portés par une vague de solidarité nationale, les secours s’organisent.
Réuni en séance jeudi 7 août, le gouvernement a décidé d’engager la procédure de reconnaissance de catastrophe naturelle, tout d’abord refusé par l’Etat. Un soulagement pour les habitants de Haumont, Maubeuge, Boussières-sur-Sambre et Neuf-Mesnil, les quatre communes du Nord frappées par la tornade. Grâce à cet arrêté, les populations sinistrées devraient pouvoir être mieux et plus rapidement indemnisées.
Le phénomène, aussi bref fut-il, s’est révélé particulièrement intense. Impossible à modéliser, et donc à prévoir, en raison de leurs très petites dimensions, les tornades peuvent atteindre jusqu’à 500 km/h. Les météorologistes estiment que celle qui a frappé le Nord ce 3 août au soir frôlait les 200 km/h. Un événement très rare en France, où les conditions géographiques ne sont guère, à l’inverse des Etats-Unis, favorables à la formation de tels mouvements tourbillonnaires.
Et pourtant, en quelques minutes, trois personnes ont trouvé la mort, dix-huit autres ont été blessées et près de mille logements ont été gravement endommagés - une centaine d’entre eux se trouvant désormais inhabitables. Devant le spectacle de ce paysage dévasté, l’un des habitants sinistrés s’est suicidé.
Face à cette catastrophe, les promesses de dons se multiplient. Une aide d’urgence de 300 000 euros devrait être rapidement versée aux victimes de la tornade, afin de leur permettre d’acheter quelques produits de première nécessité. Le Conseil régional prévoit pour sa part de débloquer 100 000 euros. Divers organismes publics, ainsi que plusieurs villes du Nord se mobilisent pour apporter leur soutien logistique et/ou financier, en un mouvement de solidarité spontané.
Des moyens qui devraient favoriser le relogement des familles - cent à deux cents selon les estimations - avant le retour des premiers frimas et aider les personnes non prises en charge par une assurance
Alors que la population tente doucement de ce remettre des ravages de ce caprice du ciel, Météo-France place, quelques jours plus tard, une vingtaine de départements sous alerte orange, de violents orages menaçant l’Hexagone. En vertu du principe de précaution, la préfecture du Nord réactive alors la cellule de crise qui avait été mise en place juste après la tornade et adopte plusieurs mesures de protection.
A raison : les orages se sont accompagnés de très fortes rafales de vent. Dans le Cher, une adolescente a trouvé la mort et une autre a été gravement blessée par la chute de branches d’arbres sur la tente dans laquelle toutes deux dormaient.
Le phénomène météorologique, apparenté à une tornade particulièrement violente, qui a touché le nord de la France le 3 août 2008 au soir, a fait trois morts et occasionné d’importants dégâts matériels. Portés par une vague de solidarité nationale, les secours s’organisent.
Réuni en séance jeudi 7 août, le gouvernement a décidé d’engager la procédure de reconnaissance de catastrophe naturelle, tout d’abord refusé par l’Etat. Un soulagement pour les habitants de Haumont, Maubeuge, Boussières-sur-Sambre et Neuf-Mesnil, les quatre communes du Nord frappées par la tornade. Grâce à cet arrêté, les populations sinistrées devraient pouvoir être mieux et plus rapidement indemnisées.
Le phénomène, aussi bref fut-il, s’est révélé particulièrement intense. Impossible à modéliser, et donc à prévoir, en raison de leurs très petites dimensions, les tornades peuvent atteindre jusqu’à 500 km/h. Les météorologistes estiment que celle qui a frappé le Nord ce 3 août au soir frôlait les 200 km/h. Un événement très rare en France, où les conditions géographiques ne sont guère, à l’inverse des Etats-Unis, favorables à la formation de tels mouvements tourbillonnaires.
Et pourtant, en quelques minutes, trois personnes ont trouvé la mort, dix-huit autres ont été blessées et près de mille logements ont été gravement endommagés - une centaine d’entre eux se trouvant désormais inhabitables. Devant le spectacle de ce paysage dévasté, l’un des habitants sinistrés s’est suicidé.
Face à cette catastrophe, les promesses de dons se multiplient. Une aide d’urgence de 300 000 euros devrait être rapidement versée aux victimes de la tornade, afin de leur permettre d’acheter quelques produits de première nécessité. Le Conseil régional prévoit pour sa part de débloquer 100 000 euros. Divers organismes publics, ainsi que plusieurs villes du Nord se mobilisent pour apporter leur soutien logistique et/ou financier, en un mouvement de solidarité spontané.
Des moyens qui devraient favoriser le relogement des familles - cent à deux cents selon les estimations - avant le retour des premiers frimas et aider les personnes non prises en charge par une assurance
Alors que la population tente doucement de ce remettre des ravages de ce caprice du ciel, Météo-France place, quelques jours plus tard, une vingtaine de départements sous alerte orange, de violents orages menaçant l’Hexagone. En vertu du principe de précaution, la préfecture du Nord réactive alors la cellule de crise qui avait été mise en place juste après la tornade et adopte plusieurs mesures de protection.
A raison : les orages se sont accompagnés de très fortes rafales de vent. Dans le Cher, une adolescente a trouvé la mort et une autre a été gravement blessée par la chute de branches d’arbres sur la tente dans laquelle toutes deux dormaient.